samedi 31 juillet 2010

Et si je ferme...

Si demain je ferme mon blog, si je décide de ne plus venir alors...

Sur le court terme,
Je termine mes cartons à temps,
Je galère pour trouver mes 3 autres filleuls de ma chaine de lecture car je pourrais pas vous inviter,
Je peux même me permettre de peindre avec mon beau-père dans la nouvelle maison,
Je serais sans doute plus patiente, laissant le Pouic jouer avec le balai à chiottes,
supporterais d'avoir enfanté un ouistiti emboité dans la hanche gauche de sa mère,
ne trouverais pas flippant que la crèche s'arrête aujourd'hui même pour les 15 jours les plus difficiles à vivre depuis mon pré-accouchement,
Je ne pourrais pas vous dévoiler le nom de la gagnante du livre,



Sur le moyen terme,
Je m'ennuierais de vous, de vos commentaires mais j'irais sans doute vous voir encore,
J'aurais tellement envie de partager avec vous ces événements qui vont chambouler notre vie: l'emménagement dans notre nouvelle maison, notre (re)mariage, notre Pouiquette à venir ou Pouic le Second (pas d'affolement, aucune conception en vue: je veux boire du champagne à mon mariage)
Je me ferais sans doute eng**uler par mon frère, ma mère, ma belle-mère car qui liraient-ils tous les matins?
Je serais ravie que PapaPouic ne divulgue plus mon blog et son contenu à ses collègues de boulot, aux dames de la crèche et à toute connaissance proche ou lointaine,



Sur le long terme,
Je me poserais sans doute la question d'ouvrir un blog incognito, ou un blog de lecture. Et finalement, je suis certaine que j'ouvrirai un blog "Bienvenue à Pouic City 2" parce que ce que je fais ici, c'est ce que j'ai envie de faire et même si ça évolue au gré de mes lectures, mes envies, mon quotidien, c'est tout ça qui me meut...
Je lirais cent fois plus,
Je serais obligée de tenir un cahier avec photos à jour pour avoir conscience du temps qui passe, me rappeler que j'aime ma vie, chaque seconde un peu plus...
Je me mettrais enfin réellement à la couture, au tricot, à la peinture, au sport,
Je passerais moins de temps devant le pc et ça ce serait bien,
Mais mes copin-net me manqueraient. Peut-être m'oublieraient-elles? Peut-être me sentirais-je décalée par rapport à elles?

J'ai donc décidé de la garder ma bulle

Finalement, chère Maman@home (que les vacances m'ont permis de connaitre -avec bonheur- un peu plus), je vais rester encore un peu par ici, et laisser cette porte ouverte!



vendredi 30 juillet 2010

Un tout petit secret...


Chrys m'a demandé de chuchoter... De vous dévoiler un p'tit quelque chose à propos de moi...

Je porte mes lentilles tous les jours, surtout si je dois sortir de chez moi. 
En achetant mes lunettes, j'ai voulu assumer ma tête de myope alors je n'ai pas opté pour la paire discrète; elles sont larges et rouges. Je m'en mords encore les doigts, surtout lorsque je suis fatiguée, lorsque je lis ou encore lorsque je suis allée travailler devant mes gentils stagiaires presque adultes et qu'on m'a spontanément et très rapidement faire remarquer unanimement  que ça ne m'allait pas.
Depuis, je ne peux pas aller travailler avec mes binocles. 
C'est nul, d'autant plus que cela s'est passé il y a deux ans et que mes élèves ne sont là qu'une année!
Quelle susceptibilité, non?

J'en profite aussi pour vous dévoiler un second secret en images : la suite du message d'hier: le désemberlificotage (ou la coiffe de la nuit de noces) !!

jeudi 29 juillet 2010

Le mariage c'est sérieux


Je ne vous raconte même pas à quel point j'avance vite, aidée ainsi :)
Une nappe en papier grise pour opacifier, une nappe/voile en organdi blanc, 
quelques galets dieppois et voici mes tables parées!
(et mon Pouic enguirlandé)

mardi 27 juillet 2010

Deux lectures

Quatrième de couverture
Insolente, rebelle, Ronit a quitté l'Angleterre et la communauté juive orthodoxe à dix-huit ans, direction New York. Refusant de se plier au destin tout tracé de mère de famille et d'épouse, elle a désobéi à son père, le grand Rav Krushka. À la mort de ce dernier, quinze ans plus tard, Ronit est rappelée auprès de sa famille à Hendon. Elle retrouve Esti, qui fut sa petite amie, et son cousin Dovid. Eux n'ont pas désobéi. Dovid, choisi par Rav Krushka dès son adolescence pour être son successeur, est devenu rabbin presque malgré lui. Esti a nié son attirance pour les femmes et suivi les préceptes de la Torah : elle a épousé Dovid... sans cesser d'aimer Ronit. Le retour de l'enfant maudite dans ce monde replié sur lui-même va provoquer une onde de choc.

J'ai choisi ce livre à la médiathèque car j'aime me fier aux coups de coeur des bibliothécaires.
Je n'ai compris que tardivement qu'il entrait dans la catégorie des "romans lesbiens". Incroyable. Roman lesbien? alors il existerait des romans hétéro?
 Peu importe la découverte fut belle: ce livre donne des clés pour comprendre la culture et la religion hébraïque. Il permet également de s'interroger sur les traditions que nous portons, la manière dont on peut les rejetter, les accepter, ou trouver des compromis avec leur rigidité.
Ce roman est drôle, tendre et grave. J'ai beaucoup aimé.



 


Quatrième de couverture 

Devenue veuve, la comtesse de Blanchemont songe à épouser Henri Lémor, un jeune homme pauvre. Mais celui-ci, méprisant profondément les privilèges de la fortune, refuse sa main. Grâce à son confident, le meunier d'Angibault, la jeune aristocrate découvre peu à peu les méfaits de l'argent. En effet, la richesse peut faire naître le vice et provoquer le malheur. Publié pour la première fois en 1845, sous la forme d'un roman feuilleton, dans le journal socialiste La Réforme, Le Meunier d'Angibault est une véritable exaltation de l'homme du peuple. George Sand développe un thème qui lui est cher : l'amour en lutte avec les préjugés et la société.

Comme j'ai apprécié me plonger dans un roman non contemporain! J'ai retrouvé mes amours passées avec le 19°siècle qui m'était cher dans ma vie d'étudiante en lettresmodernes.
Marcelle se fait le porte-parole de Sand qui méprise ces nouveaux riches: quels portraits drôles et satiriques!
 J'ai apprécié également le charme du réalisme provincial, moins aimé la trame narrative à savoir les histoires d'amour: Henri Lémor est si fade comparé au meunier (que j'aurais bien vu avec la comtesse) et la jolie fille du fermier si "niaise"...

Et pourtant, lire un roman de George Sand pour Anne-Claire est toujours un plaisir...


Parce que ça m'intrigue drôlement quand même: vous saviez vous que les romans étaient (aussi) classés par genre sexuel??

dimanche 25 juillet 2010

Par-delà les nuages

 
 
Y'a la vie et le soleil qui reviennent,
Les sourires qui se dessinent à nouveau,

J'écoute intensément Bach, Lockwood et sa diva pour sélectionner les musiques de notre messe,
J'imprime les étiquettes, remplis les boites de dragées,
On choisit la déco et les menus,
Je téléphone pour demander de l'aide, je teste la coiffure, cherche un canotier pour le Pouic et notre pique-nique au bord de l'eau, remplis des cartons par dizaines, vois germer de chouettes idées pour notre future cuisine,

Je sens que l'apaisement approche... si vite!

Bonne semaine à vous!

vendredi 23 juillet 2010

Ma petite madeleine au goût salé à gagner [CONCOURS INSIDE]




Ce livre c'est toute mon enfance, mes étés, les rendez-vous très tôt le matin sur la plage avec Papy, les parents et les cousins/cousines pour aller pêcher la crevette, les crabes et bouquets pour les plus courageux.

Ce livre, ce sont mes paysages, ceux du quotidien que je fais découvrir au Pouic depuis l'an dernier.

Ce livre m'a plu: les aquarelles, la beauté des couleurs, le rendu des pages et des mots: on y apprend la vie du bord de mer en Normandie, chez nous.

Un énorme coup de cœur pour ce livre emprunté à la biblio pour ma 7ième participation au Challenge "je lis aussi des albums":
Philippe Dumas, La pêche à pied
L'école des loisirs

C'est le livre que j'aimerais vous offrir pour vous faire découvrir ma mer.
Ok? Soyons fous! Un petit commentaire et je tire au sort le ou la gagnante! Résultat le 1er août!

Gare à la tentation!

Fascination,
Tentation,
Mais surement pas d'Hésitation...

Révélation: je n'ai pas été victime de Twilight: je n'ai pas réussi à lire le premier tome et je n'ai donc pas eu une seconde envie d'aller au ciné.

Et toi, mordue?

mercredi 21 juillet 2010

Appel au secours de petits fours!





Ha les filles, j'ai besoin de vos talents de cuisinière ou de gourmande!


Je prépare les petits fours pour le vin d'honneur et je les congèle. J'ai commencé par faire simple : tartelettes à la tomate, lardons/oignons et tartelettes courgettes/chèvre.

Je voudrais en faire davantage mais je cherche des idées de recette avec des ingrédients un peu moins attendus et en tentant des choses plus subtiles ou fines (au palais parce que c'est pas ce jour là que je vais commencer à compter les calories!)



Je fais donc appel à vous pour me donner des idées!

Tout en sachant que je souhaite faire des petits fours individuels et les congeler dès à présent.
 

mardi 20 juillet 2010

Chez moi et pas comme chez vous...



Dans trois semaines nous serons chez nous!

Dans trois semaines nous aurons donc traversé la route car nous avons acheté une maison la rue perpendiculaire à la nôtre, maison que l'on voit de chez nous.
Ha oui, nous sommes de grands voyageurs...

Depuis que nous avons posé notre préavis à l'agence qui gère la location de la maison, nous sommes obligés d'accepter les visites.
On a essayé de retarder au maximum cette étape, mais là, rien à faire, on n'y échappe pas...
Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé à vous de faire visiter l'appart ou la maison dans laquelle vous vivez ENCORE, mais c'est l'horreur. Franchement, ça me met les nerfs en pelote.

Au début, nous avons fait visiter nous-mêmes.
Je crois que l'agence nous avait réservé le must du must du futur locataire: On a ceux qui ont quasi planté leur tente à 45min du rendez-vous devant la maison, pour finalement poser la glacière dans le salon avant de visiter les étages.
Ceux qui ont eu la primeur de la première peur verbalisée de mon fils "A peur Maman" et y'avait de quoi. Ceux qui à la fin de la visite ne semblaient ni au courant du prix du loyer, ni de la possibilité de louer la maison car sous tutelle. Ceux qui auraient bien aimé que j'ouvre les placards.

Et moi dans l'histoire?
J'ai la boule au ventre tellement je me sens agressée et observée dans mon quotidien.
Je me méfie des soutifs qui trainent, de la poubelle à couches non vidée.
Je ne sais tellement pas quoi dire quand je fais visiter ou j'accompagne que je raconte n'importe quoi et surtout ma vie à des gens dont je me fous (satanée "bonne éducation").
Ma maison, elle, me remercie tous les jours car elle est briquée et rangée à chaque visite.
Mes voisins me harcèlent de questions pour savoir qui visite: Vive la mitoyenneté!
Mon mari est interdit de parole ce qui l'arrange, trop mal-aimable, trop "ça, ça va pas; ça c'est pas terrible" qui me promettent des dizaines d'autres visites...

Pour une dernière location, me voilà complètement traumatisée du préavis!
Ce matin, durant la visite, je me suis enfermée dans une pièce pourmettre en carton des jouets, j'ai laissé faire et j'ai mieux survécu ...

dimanche 18 juillet 2010

Allez! Cours!


Aujourd'hui j'ai réalisé que pendant presque deux ans et demi je n'avais pas fait de sport.

Rien. La faute à la césarienne. Celle de la fatigue (nous re-découvrons les plaisirs des réveils tardifs -7h30- alors que, je vous le rapelle au cas où vous auriez oublié mes incessantes jérémiades que je me levais à 5h30 maxi tous les jours depuis 19 mois), et surtout celle de la flemme.

Aujourd'hui j'ai badmintonné. Les souvenirs du jeu, du tennis, de l'envie de gagner. Je suis grisée.

Ha la dernière fois que j'ai ressenti ça, c'était pendant mon premier mois de grossesse, ignorant, malheureuse, que mon extrême énergie n'était qu'un leurre hormonal qui n'allait avoir d'équivalent que dans l'asthénie des semaines suivantes...

J'ai donc pris la résolution de me relancer dans une activité à la rentrée, tout comme j'ai pris celle de réfléchir sérieusement à la Pouiquette.


Y'en a beaucoup parmi vous qui pratiquent régulièrement un sport? Ou serais-je la seule à peiner pour me motiver?

Décorer le bonheur


Alors que l'on commence tout juste à penser "mariage religieux" (14 août, Alice il serait temps de te secouer) et décoration, c'est l'occasion de repenser à celle du mariage civil.
Décidément le blanc me semble plus que jamais de circonstance et sera l'unique thème de la journée champêtre à l'ombre des arbres, au bord de la rivière.
Voilà Jane la décoration de Mon bonheur Part I

PS: Dites, les filles, pour recevoir le Boujou de chez nous, pensez à m'envoyer votre adresse postale!

samedi 17 juillet 2010

Alice, créatrice de glue



Quand j'ai su que j'attendais un petit garçon, j'étais réellement ravie car j'avais peur (et j'ai toujours peur) d'avoir une fille. Plus compliqué, plus conflictuel. Surtout avec la Maman.


Avec mon Pouic, je suis une Maman comblée.
Son refrain "Gâté Maman" parce qu'il me serre mille fois dans les bras par jour, m'embrasse me répète sans cesse "T'aime Maman" en me montrant son petit coeur qui bat, "Maman est belle". Il arrête le temps, souvent juste pour nicher son nez au creux de mon cou.
Cela me rend folle de bonheur, vous vous en doutez.

Et c'est justement parce que je suis si comblée que je suis prête à penser "petite fille".
Octave fait de moi une Maman apaisée.
Nous nous apprêtons à reprendre le rythme mi-temps de la crèche lundi et ces trois semaines de fusion l'ont rendu moins capricieux, plus autonome et moins dans l'attente. On me félicite lorsqu'il se retient sous mes injonctions de toucher aux petits objets à portée de main dans les magasins (sauf s'il s'agit de nourriture là ça devient difficile), on remarque ses sourires, sa blondeur et sa démarche de cow-boy. Je suis fière de tenir mon petit garçon par la main.

Et quand je le vois si sociable, si démonstratif dans ses affections, j'espère sincèrement que cette confiance en lui durera...

mercredi 14 juillet 2010

Lire et encore lire


Quatrième de couverture
Un visage avenant, un esprit brillant : Colin Ash, vingt-sept ans, recueille tous les suffrages au sein de la haute bourgeoisie de Boston. Or, chacun ignore qu'il note le détail de ses forfaits dans un registre bleu. Dorothea Deverell, la veuve dont Colin s'est épris, découvrira que, derrière son sourire d'ange, se cache un être inquiétant...

J'avais bien envisagé de lire ce livre comme un roman de vacances. J'ai bien pressenti.
Ce thriller se lit vite,facilement et n'a rien de passionnant. La qualité de l'intrigue est moyenne, les personnages fades et stéréotypés, les sentiments "faciles".
Bref, du petit Oates, moi qui aime pourtant tant cette auteure...
Une littérature de plage que l'on quitte sans regret.
Voilà une nouvelle contribution au challenge Oates






Quatrième de couv'
Venise, 1882. La belle et impétueuse Lou Salomé somme le Dr Breuer de rencontrer Friedrich Nietzsche. Encore inconnu du grand public, le philosophe traverse une crise profonde due à ses relations orageuses avec Lou Salomé et à l'échec de leur ménage à trois avec Paul Rée. Friedrich Nietzsche ou le désespoir d'un philosophe. Le Dr Breuer, l'un des fondateurs de la psychanalyse. Un pacte secret, orchestré par Lou Salomé, sous le regard du jeune Sigmund Freud. Tout est là pour une magistrale partie d'échecs entre un patient extraordinaire et son talentueux médecin. Mais qui est le maître ? Qui est l'élève ? Qui soigne qui ? Et c'est à une nouvelle naissance de la psychanalyse, intense, drôle et machiavélique, que nous convie Irvin Yalom.

J'avais déjà lu Mensonges sur le divan  du même auteur que j'avais beaucoup apprécié, et je n'ai pas été déçue par cette seconde découverte.
Une approche de la psychanalyse à sa naissance avec deux personnages riches, une intrigue toute en finesse psychologique qui pose le problème du dialogue, des manipulations, de l'altruisme, du carriérisme.
Beaucoup de thèmes qui ne m'ont pas laissés indifférente, un livre qui permet de cogiter même une fois l'oeuvre achevée.
Un auteur et un roman à découvrir...



Quatrième de couverture 
La famille Lucas vit dans le nord du Wisconsin, belle terre oubliée peuplée d'ouvriers européens immigrés et d'Indiens Ojibwés. John, violent et alcoolique, passe son temps dans les bars, quand il ne s'acharne pas sur sa femme et ses enfants. L'aîné, James, lassé des frasques paternelles, s'engage pour le Vietnam. Il ne reviendra pas, laissant son jeune frère Bill à ce sombre quotidien. Seuls les Morriseau veillent de loin et le soutiennent pendant le périlleux passage de l'enfance à l'âge d'homme. Mais au cœur de cette nature immuable et splendide qui panse les blessures et apaise les peurs, ce qui reste d'amour donne doucement la force de survivre.

Plébiscité lors du précédent Prix littéraire des blogueurs, c'est un roman qui se lit bien, et vite: les personnages sont attachants, l'histoire prenante mais j'ai trouvé ce monde un peu trop manichéen. Les gentils/les méchants. Il y a un côté "happy end" qui m'a agacée.
Wisconsin est un chouette bouquin, vraiment, mais c'est loin d'être un chef d'oeuvre.




Quatrième de couverture 
Au cours de l'été 1860, un fait divers atroce bouleverse l'Angleterre, déclenchant à travers tout le pays une hystérie médiatique sans précédent. Qui a tué le jeune Saville Kent, trois ans, dernier-né d'une famille de respectables bourgeois de la campagne anglaise ? Parmi les membres de la famille, chacun semble coupable car chacun a quelque chose à cacher. Immédiatement, les journaux s'emparent de l'affaire, et l'enquête, menée par Jack Whicher, célèbre détective de Scotland Yard, dévoile à tout le pays l'intimité d'une famille au-dessus de tous soupçons. Récit d'un scandale, acte de naissance du pouvoir de la presse, mais aussi du roman policier anglais, L'Affaire de Road Hill House est avant tout une histoire aussi vraie que captivante...

A deux reprises j'ai tenté de poursuivre ma lecture mais en vain. J'ai capitulé avant la centième page.
Pourtant bon public des polars, j'ai vraiment saturé rapidement à cause des précisions, des descriptions, des digressions pour replacer le contexte, l'époque, le cadre.

J'ai tenté de lire ce roman dans le cadre du Prix littéraire des Blogueurs Mare au diable.

mardi 13 juillet 2010

On s'occupe comme on peut...


Je suis une vacancière longue durée et je suis consciente de ma chance.
Occuper lePouic ne me pose pas de problème. Le seul hic de taille que je rencontre c'est que tout ce qu'il fait, c'est "jamais sans sa mère": la pêche aimantée, le dessin, les tracteurs et animaux, les constructions.
Bien sur, je le laisse jouer seul et donc râler seul, mais je sais que si j'entreprends de commencer les cartons, trier les papiers, répondre au courrier, j'aurais forcément le Mini dans les pattes pour aider Maman.
Alors je ne fais rien alors que rappelons le: je déménage dans 3 semaines, me marie dans un mois, change de banque et de nom (ce qui implique des centaines de courriers et démarches), deviens propriétaire, prépare ma rentrée...

Cet après-midi, l'entendant dire ses premières phrases "un gros poisson Maman" dans un tee-shirt trois ans pas trop grand, j'ai ressenti une grosse bouffée de bonheur devant ce petit garçon qui profite lui vraiment de ce non-stop Maman/le Pouic pour devenir encore plus grand...

Voilà mon côté "je positive" sans cesse;
Mais ce soir, face à mes piles de papiers et de courriers, mes cartons vides et ouverts dans mon bureau, je me demande si vous n'auriez pas des tuyaux pour que j'active avec un Pouic dans les pattes sans le mettre dans un carton pendant que j'usine?

lundi 12 juillet 2010

Bons baisers de chez nous

Titre emprunté à Anuyka

Nous, on a déjà grillé notre forfait "je pars en vacances".
On observe donc jalousement le balai des départs et des arrivées, des taches de rousseur, des mèches blondies. On écoute les récits des enfants ravis et des parents épuisés, on reçoit avec plaisir des clichés de vacanciers.


 Parce qu'à l'heure du sms et de l'email nous sommes toujours une poignée d'irréductibles à aimer la carte postale, Angélita a eu la folle idée de partir à sa cueillette.
L'idée? S'envoyer des cartes postales de vacances ou de votre lieu de vie si vous ne partez pas.
Vous relayez l'info sur votre blog, vous me laissez un commentaire, s'il y en a plus de 10, je tire au sort les participantes et je vous demanderai en retour vos adresses, etc.

(vous pouvez aller jeter un oeil chez Anuyka ou chez Angélita si vous ne me trouvez pas claire ce qui est fort probable)




dimanche 11 juillet 2010

Quel cirque !



Demain sera une rude journée pour notre famille réunie en bleu pour rendre hommage à Papy.
En cette veille de tristesse redoublée, nous avons souhaité voir des petits yeux bleus s'illuminer,
entendre des petites mains applaudir et des rires retentir.
Une première pour le Pouic émerveillé, accompagné de sa copine "Babi "(heu Gabi)

Quelle magie dans ce spectacle...
Fan aussi du cirque?

Mon mois pour toi/juillet


Encore une fois ce mois-ci, nous voilà bien gâtées.
On cherche souvent la fraicheur et juillet c'est définitivement le coeur de l'été!

Lali Clafoutis nous dévoile un petit gourmand de chocolat
Ptisa replonge dans ses souvenirs pour nous montrer combien c'était une jolie mariée!
Voyelle nous enivre avec de la lavande en musique
Virginie B nous dévoile une poupée superbe reçue en cadeau
Anyuka tente de nous faire parvenir un peu d'air et en tous cas, c'est très drôlement poétique
Val un coin de fraicheur sous un chataignier
Anne-Laure nous invite à contempler ses mini-muffins en attendant de les goûter
Et Zaza enfin l'Empeureur nous offre le bonheur, si l'on veut...

Bonne fin de juillet à toutes et merci ♥

samedi 10 juillet 2010

A Papy!


Au revoir Papy...

Compte sur nous dix pour transmettre ce que tu étais, ce que tu représentais.

mercredi 7 juillet 2010

20 mois

C'est désormais officiel: nous vivons avec un petit garçon.
Le bébé s'éclipse chaque jour un peu plus.

J'ai deux mois et deux semaines pour découvrir et accompagner cette autonomie,
Je compte profiter chaque seconde de ce cadeau.

Toujours aussi pot de colle, tu veux tout voir,
tu enrichis ton vocabulaire chaque jour, maitrisant le champ lexical des animaux et des légumes.



Tu es très sociable avec les enfants, nous abandonnant sur la plage, au resto pour t'assoir ailleurs qu'avec tes parents

Tu ris beaucoup et j'aime cela.

Tu sais t'émerveiller de petits riens: chercher la lune dans le ciel tous les matins, observer les fourmis, mouettes 
et aussi les gens "Est gros mamame" = "elle est grande la dame"

Tu es toujours généreux de câlins et hmmmm c'est bon
Je joue beaucoup moins à la poupée avec toi et c'est mieux pour mon porte-feuilles.

Toujours une santé de fer et un appétit de lion,
Évidemment quand tu as assez mangé tu ne fais que me préciser que tu "goûte Maman"
On parle sérieusement d'agrandir la famille et rien que d'y penser je te regarde encore différemment.

Nous sommes heureux et nous avons une chance inouïe de t'avoir...

mardi 6 juillet 2010

Un peu de moi


Quand l'adorable Val  nous propose de fêter avec elle les deux ans de son blog, en lui offrant quelque chose de nous, j'ai choisi cette photo et donc ce rire.

La raison?
Mon curieux Petit Pouic, admirateur des Grands a voulu imiter une petite fille en escaladant une fontaine à la piscine, oubliant trop vite qu'il n'aimait pas les douches.
Je l'ai récupéré tout fier mais tout flippé et moi hilare...

Voilà Val un vrai fou rire pour fêter dignement les deux ans de la Mozarelle and Co

lundi 5 juillet 2010

Ce temps qui passe et qui me dépasse, parfois...


Je réalise qu'en devenant parent on prend conscience du temps qui passe,

Mon corps imprime plus vite les excès de soleil et ne les supporte plus, les manques de vigilance concernant  les grammes ou kilos de chocolat qui se positionnent à de nouveaux endroits évidemment disgracieux, la peau qui se distend imperceptiblement,

Je sens aussi la vulnérabilité de tous ceux que j'aime, le Pouic qui se peut se mettre en danger si rapdiement, le PapaPouic qui clope encore allègrement, un Papi fragile, si fragile qui s'en va doucement...

J'ai besoin d'aimer plus fort encore ceux que j'aime déjà si fort.


Aimer c'est se sentir si fragile... C'en est quelquefois terrifiant...


Un l♥♥k, un jour #12


Marcel 'attitude

Pour Zaza qui met son bidon tout rond à l'air
Nous on met nos bras nus (enfin ceux du Pouic) ...