samedi 23 janvier 2010

Prix littéraire des blogueurs / Prix Indiana #6/10




4ième de couv'

Ni ses origines obscures, ni son enfance passée dans les misérables faubourgs de Londres n'ont entamé l'optimisme de Tom Bedlam. A la mort de sa mère, un mystérieux bienfaiteur offre de payer ses études. Pour un gamin plus habitué à la débrouille et à l'usine, l'occasion est trop belle. Du lugubre pensionnat de Hammer Hall jusqu'aux confins de l'Empire britannique, Tom poursuit son apprentissage de la vie, mais n'en reste pas moins hanté par un passé morcelé. Orages, coups du sort, révélations, l'aventure familiale continue au fil d'existences ballottées par la marche irréversible du siècle... Après La Famille Lament, George Hagen réussit, une fois de plus, à créer des personnages drôles et désarmants, qui n'en finiront pas de nous hanter.

Ma lecture

Qui se résume en une question: Charles Dickens (le talent en moins) est-t-il ressuscité?

La lecture des premiers chapitres m'a semblé très agréable: le personnage de Tom Bedlam enfant est très attachant, et l'atmosphère de Londres à la fin du XIX° particulièrement réelle.


Mais j'ai vite eu la sensation de lire une histoire construite grossièrement : comme par magie, les destins sont tous liés.

George Hagen crée un microcosme dans lequel les personnages, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, les guerres et les maladies parviennent tout de même à se retrouver : frères, soeurs, amants.

Le monde est si petit dans cette saga familiale que cela en devient agaçant.
Il me tardait de finir ce volumineux ouvrage (633 pages), à la fin si heureusement convenue...

Ce livre est ma sixième contribution au Prix littéraire des Blogueurs
Eli aussi a donné son avis ici

Tant de temps




Devant ces innombrables heures de solitude qui s'offrent à moi ce week-end, je me sens complètement incapable de gérer la hiérarchie de mes désirs !

Balade à Paris. Lecture, beaucoup. Des siestes. Un (plusieurs) film. Du rangement et ménage (faudrait, non?). Passer voir mon Pouic?  Bidouiller autour de ma bête à coudre. Écouter de la musique.

Ne rien faire.

Cesser de se mettre la pression. Seule.

Savourer la solitude...