vendredi 26 novembre 2010

Doudouland je te fuis !

Je n'aime pas les peluches. 

Enfin je devrais dire "je ne voulais pas que le Pouic collectionne les peluches". 

Nids à poussière, nid à emmerdes. 

Je ne voulais surtout pas que mon fils s'attache à un truc quelconque, objet transitionnel que j'allais inévitablement oublier un jour sur deux.
Oui, en mère imparfaite que j'imaginais que je serai, mon fils se passerait de toute objet censé représenter un objet rassurant.

Mais dans mes projections les plus folles, je ne pensais pas que mon fils dormirait peu voire pas du tout entre 1 et 9 mois. Donc à une époque qui me parait désormais bien lointaine, nous lui avons collé de force la tétine dans le bec, j'ai découpé amoureusement mon gilet à trous Benett*n pour en faire mille doudous éparpillés dans mille lieux.
Rien n'y a fait.

Est arrivé un Didi, Doudoud mi-lapin mi-rien, quasi unique pour lequel le Pouic a craqué.
Je persiste à vouloir croire que Didi ou un autre, mon fils s'en fout du Doudou. A la maison il ne le réclame jamais. Chez les mamies non plus, il en prend un autre si besoin.
Donc, le Didi One (parce qu'il y a le Didi Deuz  -le jumeau- dans le lit) zone partout et reste enfermé bien souvent dans le sac de crèche SAUF le jour où justement j'oublie de vérifier s'il y est toujours, le jour où mon fils crève la dalle à la crèche car je termine plus tard le midi, le jour où en plus j'ai aussi oublié la tétine. 
Je l'ai  retrouvé hurlant, inconsolable.

Donc, depuis mardi, je dis "Oui mon fils a un DOUDOUDIDI  dis donc parce qu'il est capable de ressentir son absence, et de rendre ainsi publique la négligence de sa mère" donc je m'autorise à postuler chez les Cacahuetes pour qu'on lui tire le portrait!


Voici pour l'adresse de ses parents, vous verrez, c'est joli chez eux!