dimanche 27 mars 2011

Vivement Dimanche Prochain # 8


Un week-end de gourmands : deux goûters et un déjeuner délicieux.

Du soleil et de la douceur : nous avons enfin enlevé les blousons!

Un Pouic capricieux, exigeant, et sourd à nos remarques/conseils/ ordres/menaces/punitions :
donc épuisant.

J'ai éclairci mes cheveux coupés beaucoup trop courts, faute d'éclaircir mon humeur,

Le regret de ne pas m'être offert le temps de siester à cause de deux romans dévorés :
Sur la plage de Chesil de Ian Mac Ewan et Une affaire conjugale d'Elliette Abécassis
- mon mariage va très bien merci -

 Et vous, ce week-end?
Je crois m'être aperçue que le ciel gris avait migré au Sud, chez Zaza ?

mardi 22 mars 2011

KiKi Land


Me faire supplier de "mettre le cruc sur ma tête Maman", 
et recycler mes élastiques en fin de vie sur mon fils.

NON!
Octavia ne perdurera pas!

Rendez-vous jeudi chez le coiffeur afin qu'il n'y ait plus un accessoire à cheveux visible dans la maison...

dimanche 20 mars 2011

Vivement Dimanche Prochain # 7


C'est officiel et manifeste : le printemps est là et c'est l'explosion de jaunes dans le jardin
#
Premier petit déj devant Caroline en dvd pour Le Pouic
(que ne ferais-je pas pour petit déjeuner tranquillement?) 
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Profiter des rayons de soleil
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S'offrir trois gros macarons  (framboise, fraise, chocolat),
les déguster religieusement et partager cette gourmandise en famille
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Apprendre le jardinage avec Mamionir pour replanter plus tard, chez nous
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Décorer d'instants précieux notre cheminée et de rouge mes ongles
(pour quelques heures...)
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Tester l'équipement estival et effectuer le trajet retour en chantant "Ohé Ohé matelot"
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Apprivoiser les poules de luxe
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Découvrir un petit garçon jouant à cache-cache " 1, 6, 9, 10" et en conclure que s'il parle couramment et clairement à présent, il semble totalement amnésique concernant l'acquisition des chiffres 
#

Vivement dimanche prochain, oui.. . 
Zaza du Sud qui a la chance de savourer le printemps en pull !

vendredi 18 mars 2011

Le ridicule ne tue pas mais le froid gèle les neurones

Après une nuit peuplée de cauchemars, j'étais à l'heure au rendez-vous, à 7h45 dans un hall rempli de femmes en tailleur et d'hommes en costume qui parlaient un langage qui m'était inconnu: de P.L.U, de P.L.O.S, de budget primitif, de S.I.V.O.M et autre barbarisme.

Les écouter me permettait de penser à autre chose qu'à cette pu*** de porte ouverte pour cause de déménagement dans le hall dans lequel nous étions censés attendre.

9h, 10h. Je prends mes jambes à mon cou?
Le positif: plus le temps passe, moins j'ai peur.
Le négatif: plus le temps passe, plus j'ai envie de ne même pas tenter le truc.

10h10, on m'appelle! Ouf. Mon jury d'anglais semble sympa. 15 minutes pour préparer ma version et oral de 15 minutes avec lecture, traduction, puis entretien (en anglais - of course).
Je m'assieds et préviens que je vais massacrer accents, ponctuations et que ça me rend malade en tant que prof de français. On me rassure. Je me lance sans surprendre un regard désespéré, ça me grise, je me lance dans ma traduction qui semble plutôt réussie.S'en suit une discussion sur l'utilisation de la voiture/ du vélo en ville, mon boulot. Un agréable moment qui m'a un peu dynamisée pour la suite.

Me revoilà dans le hall glacé. Je brise la glace avec quelques candidates/concurrentes. J'aurais pas du, cela me renvoie à mon niveau zéro de connaissances et au fait que j'ai vraiment l'air de débarquer de nulle part. D'ailleurs je suis la seule à ouvrir mon roman au lieu de relire mes notes / de regarder les autres concurrents d'un air suspicieux / de guetter avidement mon nom sur les lèvres des surveillants qui crient pour nous appeler (le déménagement fait du bruit).

Allez 11h30, c'est mon tour. Le jury semble gentil mais je ne le sens pas très ouvert à la blague.
J'expose mon parcours. En combien de minutes? A peine 10 semble-t-il. Cela me semble beaucoup moins clair et cohérent que sur ma feuille. Pas grave, ils m'écoutent, ils n'ont pas le choix.
Viennent les questions et là je me rends compte que j'oublie totalement les stratégies d'un jury (même si, honte à moi, c'est mon job) : les questions faussement naïves, la provoc' et je prends tout au premier degré.
Ce qui m'a sauvé c'est que j'ai l'habitude de la provocation et je ne me démonte pas. Je crois avoir affirmé au passage deux ou trois conneries, enfin qu'ils ont du juger être des conneries (du genre les chiffres, on les fait parler comme on veut, regardez les sondages). Mais j'assume.

Ce que j'ai moins assumé, c'est le fait d'avoir des connaissances très superficielles et donc d'avoir eu une trouille bleue qu'ils cherchent à approfondir. Alors j'ai préféré ne rien répondre : budget des communes, urbanisme, réforme des collectivités territoriales...
Et l'entretien s'est terminé sur ce grand vide des connaissances. 7 heures pour rentrer chez moi.

C'est décidé, j'arrête de brûler des cierges pour des causes perdues d'avance!

mercredi 16 mars 2011

Seule au monde


Il semblerait que vos messages m'aient considérablement permis d'envisager mon épreuve orale sous un nouveau jour.

Par la force des choses, je relativise et parviens donc, sans aucune peine, à m'endormir dès que je révise.Ma mauvaise conscience me réveille plusieurs fois la nuit, alors je me rendors en me récitant le contenu de mon plan. Je n'atteins jamais la seconde partie, dommage...

Les dés sont joués et je ne suis pas du tout au point y compris sur l'exposé de mon parcours professionnel que je devrais connaitre par cœur; alors je savoure le fait de prendre du temps pour moi, d'avoir la sensation que Le Pouic et son père me manquent terriblement, d'autant plus parce qu'ils sont loin.

Sans ce taxi réservé pour 7h30 demain matin, je me sentirais presque libre! Je savoure déjà le fait d'être allégée dès demain midi, de retrouver une forme d'insouciance en ayant une charge de travail en moins.

Merci pour vos encouragements de ces derniers jours qui m'ont beaucoup aidée.

dimanche 13 mars 2011

Vivement Dimanche Prochain # 6

 
HOURRA !


J'ai la recette des cookies parfaits (ceux sur lesquels on ne se casse pas les dents même avec un four imprécis).
Je l'ai trouvée chez Caroline qui l'avait empruntée à Mike.

La voici:








 Ingrédients (pour une quinzaine de cookies) :
- 250 g de farine
- 125 g de sucre de canne roux (ou cassonade)

je vous conseille d'en mettre 80g car le miel sucre déjà
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 pincée de sel
- 1/2 sachet de levure
- 1 œuf
- 125 g de beurre
- 2 cuillères à café de miel
- pépites de chocolat (à volonté)

Préparation :
Mélangez la farine, les sucres, le sel et la levure dans un grand saladier.

Faites fondre le beurre, et ajoutez-y, l'œuf battu et les 2 cuillères de miel, et incorporez le tout à la préparation.

Ajouter les pépites de chocolat, et mélanger avec une cuillère en bois.

Préchauffez votre four à 220°C (thermostat 7-8), avec la grille au plus bas.

Façonnez des cookies d’environ 10 cm de diamètre, et disposez-les sur une plaque. Ils doivent être assez espacés.
Enfournez-les une petite dizaine de minutes.

samedi 12 mars 2011

Trouillomètre dans le rouge !

J - 4 avant de me présenter face au jury.

J'ai mimé mon oral ce matin durant une heure trente. J'ai tenté sans succès de réduire le temps à dix minutes. J'en fais douze en bafouillant seule devant mon brouillon.

Jeudi matin je devrais tenir dix minutes maxi devant trois ou quatre personnes sans ma feuille.

Aujourd'hui cela me parait impossible de réussir à parler dix minutes sans un support écrit.
Seule à gérer le grand méli-mélo des idées malgré un plan rigoureux que je tente d'apprendre.
Seule à gérer des regards curieux, inquisiteurs durant dix minutes où je dois prendre seule la parole.

Je m'en sens incapable! Je me sens ridicule, presque usurpatrice d'aller tenter l'admission alors que je pensais avoir une chance sur un million de réussir le seuil de l'admissibilité.

Je perds totalement mes moyens à l'idée de bafouiller, raconter des conneries, user et abuser comme souvent des lapsus ou des maladresses qui vont me mettre en danger lors de l'entretien qui suivra.
J'ai peur de m'évanouir de stress.

Je crois n'avoir jamais autant craint un oral.
Et pourtant, cette fois-ci, je n'ai rien à perdre...

Je prends tout conseil pour gérer cet intense moment de stress qui me guette si tu as déjà vécu des moments similaires.

mardi 8 mars 2011

Humilité et journée de la femme

 
 J'ai de la chance.

Je n'ai pas besoin d'attendre le 8 mars pour que mes hommes prennent soin de moi, pour trouver un emploi qui m'épanouisse, m'offre un salaire convenable (même si comme tout le monde j'aspire à gagner plus) et ne m'exploite pas, pour vivre dans une société dans laquelle je me sens reconnue pour ce que je suis.




Sauf que ça c'est moi.
Mais qu'à quelques mètres de moi, il y a des femmes qui sont violentées, moralement ou physiquement,
Des femmes à qui l'on ne laisse pas croire qu'elles peuvent s'émanciper,
A qui la formation et l'éducation manquent pour se sentir libres.

Au sein de notre pays nous ne sommes pas toutes égales et même si notre situation semble incomparable au regard de certaines régions du monde, il y a encore des combats à mener.


Et à des milliers de kilomètres de chez moi,
Il y a plus de violence encore, institutionnalisée ou presque : Le viol comme arme de guerre civile. J'en ai la nausée. Je suis révoltée et impuissante.

Quand on lit ça, on n'a plus le droit de se plaindre pour ces bobos du quotidien, parce que Monsieur ne débarrasse pas sa tasse de café.. On a toutes le pouvoir de changer les désagréments de notre quotidien, si on ne fait rien, c'est qu'on l'accepte.

Alors on se tait et on regarde ce qui se passe ailleurs. Ça dénombrilise. Ça rend humble.

lundi 7 mars 2011

De l'enfance...


De l'enfance, 
J'en aime l'insouciance, la spontanéité,
La motivation du plaisir, la proximité des désirs les plus primaires,
L'incapacité de choisir;
La non-gestion des frustrations,
Les découvertes innombrables, le monde à regarder,

Le sentiment d'immortalité,
La capacité de ne pas juger, de se questionner, soi et l'autre.

Être parent, c'est renouer avec une partie de son enfance.
Et c'est bon, chaque jour davantage.

Voilà Chrys, notre contribution à vos lundis
Avec en prime Un look en jean pour toi Zaza

dimanche 6 mars 2011

Vivement Dimanche Prochain # 5


Un froid polaire même si le soleil était là (on ne peut pas tout avoir...)
Encore une fois savourer ses rayons qui réchauffent un peu
Siester, lire, trier, corriger, jouer, disputer
Préparer la fête des Mamies : 
Cuisiner des Muffins au cœur de chocolat (Virginie B, clin d'oeil pour toi et aussi pour Choco), peindre.
Et se dire (déjà), vivement dimanche prochain Zaza...

samedi 5 mars 2011

Trois bons romans


 
Décidément J.C Oates me plait toujours autant quand elle n'écrit pas des policiers ou thrillers. 
Son regard sur la société contemporaine est sans concession et passionnant. 
Malgré le caractère déroutant de la construction du récit, ce roman est bouleversant et terrifiant (au sens où il fouille dans les recoins les plus sombres des sentiments fraternels, maternels et paternels).
J'ai retrouvé avec plaisir la J.C. Oates dont les écrits me fascinent!


Guidée par le coup de cœur de mes bibliothécaires, j'ai emprunté aveuglément ce roman qui se lit vite et que l'on ne veut pas quitter.
Après une première moitié du récit dans laquelle il est question d'une histoire d'amour entre un jeune homme et une femme plus âgée, la second partie nous emmène 8 ans plus tard, lorsque celle-ci comparait pour un procès.
Ce roman qui laisse tout d'abord une large part à l'expression de la sensualité, interroge ensuite sur la culpabilité de l'être humain, sur le rapport à la barbarie mais aussi à son origine (souffrance, humilation, honte?).
Le livre m'a laissée pleine d'interrogations sur le sens de la vie des deux protagonistes. A la dernière ligne, je n'ai pas de réponses mais le personnage principal non plus (et ceci me rassure!)



Un court roman que j'ai lu d'une traite.
Un point de départ quasi fantastique (une femme ressent l'âme de son appartement dans lequel une femme a été tuée) qui mène la locataire vers la folie laquelle pourrait pourtant se justifier par le terrible et tragique événement qui a brisé sa vie: la mort de son enfant.
(je le fais voyager si vous le désirez laissez un commentaire)


jeudi 3 mars 2011

Printemps reviens !


On porte toujours les écharpes, les bonnets et les manteaux chauds, même je vous assure que même en Normandie ça sent le printemps!
Les jonquilles sont arrivées, les pâquerettes sont sorties de terre, la lumière revient ; le matin il fait jour, les oiseaux chantent et je gare la voiture loin de la maison pour respirer, tenir la main de mon Pouic quelques centaines de mètres, prendre le temps de discuter, observer. Prendre le temps.

Nous prévoyons les vacances et les balades en tous genres: le week-end à la ferme nous a donné envie de bouger encore. Cet été ce sera notre voisine l'Angleterre, retrouver mon amie dans le Sud, puis Londres chez un pote, et enfin remonter vers le Nord pour prendre un ferry nous conduisant aux Pays-Bas et rentrer doucement.

Nous avons hésité mais l'Epoux n'est définitivement pas fan de la plage, nous bombarde de recommandations sur notre teint/peau de blond et notre besoin de nous protéger plus que de raison. La montagne, c'est encore frustrant de ne pouvoir se faire de vraies grands balades avec un Pouic encore petit et trop lourd pour être porté sur le dos.

Alors, nous rêvons de nouvelles découvertes, en attendant, nous sommes prêts pour voir arriver les douces saisons!