vendredi 25 février 2011

La liberté politique : à quel prix?


Lu au coeur des événements en Algérie, en Tunisie, au coeur des révoltes qui grondent par le monde, Le siècle identitaire éclaire les questions identitaires, les luttes de ces peuples trop longtemps opprimés.

F. Mehenni dénonce l'impuissance de l'ONU et l'impuissance mondiale généralisée à faire cesser les combats meurtriers des peuples qui ont toute légitimité à réclamer leur liberté longtemps volée. Le monde géopolitique, hérité de la décolonisation, brûle à petit feu.
Les frontières dessinées bien souvent en dépit d'un bon sens quelconque génèrent de nombreux conflits : les 50 ans d'autonomie n'ont pas permis à la souffrance de disparaitre et les populations en quête de liberté et de richesses cherchent à fuir vers leurs anciens colonisateurs.

Pour F. Mehenni, les conflits qui agitent ces pays sont des maladies incurables car ils ne se sont pas développés naturellement: on leur a imposé une identité par le biais de la colonisation.

Finalement, le combat que devraient mener les grandes puissances serait celui d'offrir la liberté aux peuples opprimés, valoriser leur identité: alors qu'on s'inquiète mondialement et d'une manière consensuelle de la disparition d'espèces végétales ou même animales, personne ne s'inquiète de ces cultures que l'on tente d'étouffer.

L'épilogue replace le problème identitaire à la Kabylie puisque Ferhat Mehenni est fondateur du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, il en a été élu le président jusqu'au 31 mai 2010, avant d'assumer les fonctions de président du Gouvernement provisoire kabyle.

Je ne suis pas une experte sur ces questions géopolitiques et historiques. En revanche, comme toute citoyenne éclairée (que je tente d'être) je m'interroge, me renseigne et me ravit de cette émergence de la liberté.
Cet essai m'a apporté un éclairage nouveau sur les effets (et non les effets positifs comme une loi le proposait) de la colonisation et décolonisation.