jeudi 23 juin 2011

Le neurone unique en vrac

Le soir, j'ai la sensation que mon déjeuner est descendu dans mes pieds. Ceux de Casimir à côté, c'est de la rigolade en jaune.


Mon fils (le second) ne se fait pas oublier, toute la journée. Pas seulement lorsque je m'allonge, ce qui arrive beaucoup plus rarement que pour la première grossesse.

Je viens de réaliser, en lisant ce billet que l'an prochain j'aurai certainement la chance d'avoir encore 8 à 9 semaines de vacances l'été. Avec deux garçons 24h/24 dans les pattes. Je pense plus que sérieusement à ma reconversion professionnelle.

Mon fils me surnomme affectueusement "grosse Maman" ou encore "grosse mémère". Non seulement ça me coupe tout élan de tendresse, mais ce qui me fout doublement les boules c'est de tenter d'imaginer qui a pu lui souffler la connerie.

Lorsque je me regarde dans le miroir de profil, je trouve mon cul relativement petit. Vive la loi de la relativité (et mon ventre grossissant).

En fin de semaine prochaine, L'Epoux et moi nous offrons quelques jours tous les deux. Au programme : gites de charme, concerts, balade et galeries d'art. Et c'est là que je me dis qu'on aurait du se l'offrir depuis longtemps, d'autant plus qu'on se prévoie 10 mois d'affilée (minimum) de fusion familiale.

J'avais oublié à quel point la grossesse nous rend objets de questions souvent indiscrètes:
- Fille? Garçon?
- Ha encore un garçon? pas trop déçue?

- Vous avez choisi le prénom?
- Oui, on pensait à Hippolyte
- Hippolyte? c'est moche/ long/ j'aime pas/ j'en connais un il est mignon/a mauvais caractère
Leçon prise de la première grossesse: brouiller les pistes pour avoir l'esprit libre de la réflexion à deux

Mon neurone unique semble encore assez vaillant - même si je me sens beaucoup plus patiente et tolérante face à la connerie - mais pour combien de temps??

J'ai beau avoir la peau du bide bien tendue, celle du visage ne prend pas le même chemin...