mardi 28 juin 2011

Carte postale


L'envers [du décor]

Après un trajet en voiture où nous avons cru nous liquéfier à cause de la chaleur, Le Pouic et moi n'avons pas dérougi durant 48heures.

Accueillis en Bretagne par le soleil, et la canicule, nous avons entamé nos vacances avec une belle nuit blanche à trois [dans le lit c'est mieux]

Le Pouic n'ayant pas dépassé le stade oral a du choper je ne sais quelles bactéries en léchant la voiture, la crinière d'un poney ou la rambarde de la promenade, il a fêté la seconde nuit sur place en vomissant sur sa mère. J'ai frôlé l’infarctus quand il s'est endormi instantanément après pour se réveiller en pleine forme à 21h, prêt à chahuter avec son père. A 23 heures, c'était toujours la fête dans [notre] le lit.

J'avais aussi oublié que partir en vacances avec son [jeune] enfant, c'est rester, s'occuper et éventuellement dormir avec lui 24/24. Et y'en a qu'un... Qu'est-ce qu'on peut idéaliser...
Finalement c'est comme les premiers moments d'une relation amoureuse: avant de vivre avec, on ne connait jamais la personne. Le Pouic est donc vite agaçant, car capricieux, impatient voire tyrannique. Plus encore quand il est fatigué. Et il l'est, car surexcité de vivre dans la ferme des cochons dont je ne commenterai pas l'odeur quand il fait plus de 30°c.
L'avantage, en vacances, c'est qu'on a beaucoup de temps pour reprendre en mains l'enfant-roi.

Tout va bien donc. Nous rentrons samedi pour repartir trois jours à deux  [je précise pas Le Pouic et moi]. On commencera donc les vraies vacances.

Et vous, ça va toujours?